Sur la politique étrangère

Début octobre 1964, au Chili. Charles de Gaulle y prononce le discours dont provient cet extrait, au cours de l'une des étapes d'un périple réalisé en Amérique latine du 21 septembre au 16 octobre 1964, dans les dix Etats du continent sud-américain. © AFP
Pendant sa présidence (58-69), l’idée de l’indépendance nationale et du "non-alignement" sur les deux blocs (américain et soviétique) guide l'ONU et OTAN-sceptique de Gaulle. Sa tournée sud-américaine est parlante sur ce point : depuis les accords d'Evian en 1962, la France est appréciée dans ces pays qui luttent contre l'hégémonie américaine. De Gaulle jouera de cette image anti-colonialiste et anti-impérialiste pour défier Washington.
  • Quelle est la doctrine internationale de de Gaulle ? Pour feu l'historien français Paul-Marie de La Gorce, dans "Charles de Gaulle : 1945-1970", de Gaulle, en pleine guerre froide, était convaincu que le fédérateur de "tous ces pays disparates" - comme ceux de l'Amérique latine qu'il venait de parcourir - était l'hostilité envers les États-Unis, mais qu'il ne s'agissait pas pour autant "d'attiser le feu de l'anti-américanisme". Au contraire, Charles de Gaulle parlait d'un "contre-feu", ajoutant "La France, c'est le recours." 
Pendant sa présidence (58-69), l’idée de l’indépendance nationale et du "non-alignement" sur les deux blocs (américain et soviétique) guide l'ONU et OTAN-sceptique de Gaulle. Sa tournée sud-américaine est parlante sur ce point : depuis les accords d'Evian en 1962, la France est appréciée dans ces pays qui luttent contre l'hégémonie américaine. De Gaulle jouera de cette image anti-colonialiste et anti-impérialiste pour défier Washington.
  • Quelle est la doctrine internationale de de Gaulle ? Pour feu l'historien français Paul-Marie de La Gorce, dans "Charles de Gaulle : 1945-1970", de Gaulle, en pleine guerre froide, était convaincu que le fédérateur de "tous ces pays disparates" - comme ceux de l'Amérique latine qu'il venait de parcourir - était l'hostilité envers les États-Unis, mais qu'il ne s'agissait pas pour autant "d'attiser le feu de l'anti-américanisme". Au contraire, Charles de Gaulle parlait d'un "contre-feu", ajoutant "La France, c'est le recours." 

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