Jean-François Copé ne connaît pas le prix d'un pain au chocolat, et assume sur Twitter

Jean-François Copé a été incapable de donner le juste prix d'un pain au chocolat, ce lundi matin sur Europe 1. Et tente de désamorcer le début de polémique sur Twitter.

[Mis à jour le 24 octobre 2016 à 10h35] Le pain au chocolat colle définitivement à la peau de Jean-François Copé. Le candidat à la primaire de la droite était ce lundi matin l'invité d'Europe 1 et a dû répondre à la question piège de Thomas Sotto : combien coûte un pain au chocolat ? Une question à laquelle le maire de Maux a eu bien du mal à répondre. "Je n'en ai aucune idée", avoue-t-il d'emblée, expliquant que "ça dépend des tailles". Puis Jean-François Copé tente d'avancer un chiffre, "aux alentours de 10 ou 15 centimes d'euros"… A côté de la plaque.

Comme le rappelle Thomas Sotto, un pain au chocolat coûte au minimum un euro et même deux euros vingt chez Pierre Hermé. Alors quelle est la justification de Jean-François Copé à cette méconnaissance du prix réel d'un pain au chocolat ? "Je ne vais pas en acheter très souvent parce que, comme vous pouvez l'imaginer, faut faire un peu attention, c'est un peu calorique", explique le candidat. Jean-François Copé tient en tout cas à rester en bonne entente avec l'ensemble de ses électeurs, et notamment ceux qui préfèrent utiliser le mot "chocolatine", comme c'est le cas dans le Sud-Ouest. "Comme je suis en campagne électorale, je ne voudrais pas que ceux qui habitent dans les régions à chocolatine pensent que je les ai oubliés", conclut-il, amusé.

Evidemment, les internautes n'ont pas tardé à partager blagues et commentaires acerbes sur les réseaux sociaux, reprochant à Jean-François Copé d'être déconnecté de la réalité. Face à la polémique qui commence à enfler, Jean-François Copé a rapidement réagi sur Twitter. "J'avoue être très soucieux de ma ligne... Donc pour dire vrai j'ai arrêté les 'chocolatines' depuis longtemps !", écrit-il sur le réseau social, accompagnant son message d'une photo illustrant la règle de "5 fruits et légumes par jour".

L'association du pain au chocolat à Jean-François Copé a commencé en 2012 avec des propos très polémiques. "Il est des quartiers où je peux comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, père ou mère de famille rentrant du travail le soir, apprenant que leur fils s'est fait arracher son pain au chocolat par des voyous qui lui expliquent qu'on ne mange pas pendant le ramadan", avait déclaré celui qui était alors candidat à la présidence de l'UMP lors d'un meeting à Draguignan. Sans toutefois présenter d'excuses, Jean-François Copé avait fini par exprimé "ses regrets" auprès du président du Conseil français du culte musulman.

Crédit photo : MATHIEU PATTIER/SIPA