La passion cachée de Chirac...

"Aucune civilisation ne lui est étrangère" (ici, Chirac déguste des produits régionaux, en 2000, au Salon de l'Agriculture) © FRANCOIS GUILLOT / AFP
L'intérêt de Jacques Chirac pour les arts primitifs est longtemps resté méconnu.
"Derrière ce masque de franchouillard et de bon vivant de celui qui est décrit par les journalistes et les observateurs pendant des décennies comme un sympathique ignare, une bête de foire juste bonne à tâter le cul des vaches au Salon de l'agriculture et à séduire la fermière, se cache, en réalité, un être d'une grande érudition, doté d'une culture encyclopédique. Aucune civilisation ne lui est étrangère, aucun peuple autochtone n'échappe à son intérêt : la civilisation, les arts primitifs, qu'ils soient africains ou océaniens, et bien sûr l'art asiatique. En 1992, Jacques Chirac refuse d'associer la mairie de Paris aux festivités commémorant les cinq cents ans de la découverte de l'Amérique. Pas question de célébrer ces hordes de barbares emmenées par Christophe Colomb que Jacques Chirac considère comme des génocidaires. Des conquistadors qui ont décimé des civilisations entières."
L'intérêt de Jacques Chirac pour les arts primitifs est longtemps resté méconnu. "Derrière ce masque de franchouillard et de bon vivant de celui qui est décrit par les journalistes et les observateurs pendant des décennies comme un sympathique ignare, une bête de foire juste bonne à tâter le cul des vaches au Salon de l'agriculture et à séduire la fermière, se cache, en réalité, un être d'une grande érudition, doté d'une culture encyclopédique. Aucune civilisation ne lui est étrangère, aucun peuple autochtone n'échappe à son intérêt : la civilisation, les arts primitifs, qu'ils soient africains ou océaniens, et bien sûr l'art asiatique. En 1992, Jacques Chirac refuse d'associer la mairie de Paris aux festivités commémorant les cinq cents ans de la découverte de l'Amérique. Pas question de célébrer ces hordes de barbares emmenées par Christophe Colomb que Jacques Chirac considère comme des génocidaires. Des conquistadors qui ont décimé des civilisations entières."
© FRANCOIS GUILLOT / AFP