Le bruit de fond de la primaire à droite

"Tout cela n'a plus beaucoup d'importance maintenant" (ici, une photo d'archives de Chirac dans son bureau rue de Lille) © JACQUES DEMARTHON / AFP
Pendant la primaire de la droite en vue de la présidentielle 2017, Jacques Chirac avait plus de quatre-vingts-ans et s'est tenu en retrait de la bataille, malgré sa connaissance très fine des protagonistes.
"Le bruit de la ville monte doucement. (...) le président s'est assoupi quelques instants, pour rejoindre ses souvenirs. Le chien dort à ses pieds. Jacques Chirac livre, à quatre-vingt-trois ans, sa dernière bataille. Autour de lui quelques fidèles qui reprennent leur souffle à chaque fois qu'ils poussent la porte. À quelques pas de là, depuis plusieurs mois, dans un tumulte sourd qui ne franchit pas le seuil de sa porte, la primaire à droite fait rage (...). Sur les ruines de la chiraquie, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon s'affrontent à la vie à la mort. Il connaît de chacun ses qualités, ses défauts, ses forces, ses fragilités, mais tout cela n'a plus beaucoup d'importance maintenant."
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