Des auditions "au ras du bonnet"

Jean-Luc Mélenchon à Paris le 26 mai 2019. © NICOLAS MESSYASZ / SIPA
"Les perquisitions du 16 octobre avaient été suivies d'auditions libres d'une vingtaine de mes proches ou d'anciens employés. Elles ont duré des heures elles aussi. Entre cinq et dix-huit heures ! […]", s'indigne Jean-Luc Mélenchon dans "Et ainsi de suite". Selon lui, pour essayer de prouver que ses assistants parlementaires avaient travaillé pour le parti La France insoumise plutôt que pour lui comme député, il leur a été demandé : "Quand vous ouvriez une lettre adressée à M. Mélenchon, comment saviez-vous si c'était au chef du parti qu'elle était adressée ou au député ?". Une question "métaphysique" raille-t-il, évoquant des "inquisitions au ras du bonnet !". Et de préciser qu'en France, on ne "distingue pas l'activité parlementaire de l'activité politique de l'élu".
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