Faire chou blanc

Faire chou blanc, c'est se retrouver face au vide. © Caroline Gaujour / Jean Loup Chiflet
"Le chou en question n'est pas celui qu'on pense car il ne se mange pas. Il est, paraît-il, né dans le Berry où, au XVIe siècle, on aimait jouer aux quilles. Et comme on aimait aussi les chuintantes, le "choup" blanc signifiait "coup" blanc. Il voulait dire que le joueur avait manqué sa cible. Ce même 'coup' blanc s'est répandu hors de sa région pour décrire la fumée produite par un coup de feu. (...) celui qui fait chou blanc se trouve en face du vide. Parce que ce qui est blanc est associé à l'absence. (...) [blanc] comme cette page où j'essaie de parler de ce chou qui n'en est pas un."
"Le chou en question n'est pas celui qu'on pense car il ne se mange pas. Il est, paraît-il, né dans le Berry où, au XVIe siècle, on aimait jouer aux quilles. Et comme on aimait aussi les chuintantes, le "choup" blanc signifiait "coup" blanc. Il voulait dire que le joueur avait manqué sa cible. Ce même 'coup' blanc s'est répandu hors de sa région pour décrire la fumée produite par un coup de feu. (...) celui qui fait chou blanc se trouve en face du vide. Parce que ce qui est blanc est associé à l'absence. (...) [blanc] comme cette page où j'essaie de parler de ce chou qui n'en est pas un."
© Caroline Gaujour / Jean Loup Chiflet