Tenir la dragée haute

Autrefois, la dragée était la "dragie", botte d'herbes en hauteur dans les écuries. © Caroline Gaujour / Jean Loup Chiflet
"Au XVIIIe siècle, 'la dragée' avait une autre vie : elle faisait partie d'un jeu qui consistait à suspendre une friandise au bout d'un fil pour que les enfants essaient de l'attraper. Les petits avaient du mal car on leur tenait la dragée haute. On faisait la même chose avec les chevaux, pour leur montrer que l'on n'a rien sans rien : la 'dragie' était une botte de fourrage placée en haut des râteliers dans les écuries (...). Aujourd'hui on a d'autres moyens de montrer son ascendant sur quelqu'un, mais on continue de lui tenir la dragée haute. On le fait attendre, [on teste] sa résistance, on lui fait croire ceci puis on envisage cela."
"Au XVIIIe siècle, 'la dragée' avait une autre vie : elle faisait partie d'un jeu qui consistait à suspendre une friandise au bout d'un fil pour que les enfants essaient de l'attraper. Les petits avaient du mal car on leur tenait la dragée haute. On faisait la même chose avec les chevaux, pour leur montrer que l'on n'a rien sans rien : la 'dragie' était une botte de fourrage placée en haut des râteliers dans les écuries (...). Aujourd'hui on a d'autres moyens de montrer son ascendant sur quelqu'un, mais on continue de lui tenir la dragée haute. On le fait attendre, [on teste] sa résistance, on lui fait croire ceci puis on envisage cela."
© Caroline Gaujour / Jean Loup Chiflet