Des chauves-souris partageuses...

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"[A] long terme, se montrer altruiste peut être payé de retour, et n'est donc pas sans avantage pour les généreux compatissants, comme Gerald G. Carter et Gerald S. Wilkinson, de l'université du Maryland, l'ont observé chez les chauves-souris vampires. De nuit, la chauve-souris sud-américaine mord des bovins et d'autres mammifères, puis lèche le sang qui s'écoule de la plaie. Pour apaiser sa faim, il lui faut toutefois conjuguer chance et expérience, tant pour repérer sa victime que pour la neutraliser le temps de l'opération. Les chauves-souris malchanceuses ou inexpérimentées restent assez souvent sur leur faim – du moins tant que des congénères repues ne rentrent pas à la grotte. Là, ces dernières régurgitent à l'attention de leurs colocataires moins fortunées une partie de leur repas sanglant, si bien que tout le monde en profite. (...) des individus sans lien de parenté, même éloignée, avec la donneuse sont servis aussi."
"[A] long terme, se montrer altruiste peut être payé de retour, et n'est donc pas sans avantage pour les généreux compatissants, comme Gerald G. Carter et Gerald S. Wilkinson, de l'université du Maryland, l'ont observé chez les chauves-souris vampires. De nuit, la chauve-souris sud-américaine mord des bovins et d'autres mammifères, puis lèche le sang qui s'écoule de la plaie. Pour apaiser sa faim, il lui faut toutefois conjuguer chance et expérience, tant pour repérer sa victime que pour la neutraliser le temps de l'opération. Les chauves-souris malchanceuses ou inexpérimentées restent assez souvent sur leur faim – du moins tant que des congénères repues ne rentrent pas à la grotte. Là, ces dernières régurgitent à l'attention de leurs colocataires moins fortunées une partie de leur repas sanglant, si bien que tout le monde en profite. (...) des individus sans lien de parenté, même éloignée, avec la donneuse sont servis aussi."
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