Une présence plus affective que sexuelle

Walter dit se comporter avec ses poupées comme avec des femmes réelles, mais en reléguant le sexe au second plan : rien de surprenant pour la journaliste Agnès Giard, auteure de livres sur l'imaginaire érotique au Japon et d'une recherche en anthropologie sur les poupées de silicone. "Celles et ceux qui achètent une love doll le font bien plus pour sa 'présence' que pour ses prestations sexuelles. (...) difficile à manipuler, dotée d'articulations fragiles, elle ne prend aucune initiative", dit-elle dans Paris Match.
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