Pourquoi on ne peut pas parler d'euthanasie ?

Les parents de Vincent Lambert, Viviane et Pierre Lambert, le 19 mai 2019 à Reims. © Gutner / SIPA
Le 2 juillet dernier, le CHU de Reims a décidé de l'arrêt des traitements prodigués à Vincent Lambert... et non pas des soins. Il faut bien garder à l'esprit que jusqu'au bout, l'équipe soignante se doit de prodiguer des soins au patient (toilette, toucher-massage, compresses pour humidifier ses lèvres et gouttes pour les yeux...). En revanche, ce qui a été réalisé à partir du mardi 2 juillet (et qui a duré jusqu'au jeudi 11 juillet), c'est l'arrêt des traitements, c'est-à-dire le fait que les médecins stoppent le maintien artificiel de Vincent Lambert en vie, comme le souligne auprès de l'AFP le docteur Bernard Devalois, spécialisé en soins palliatifs à Bordeaux. On ne peut pas non plus parler d'euthanasie, qui reviendrait à provoquer la mort par un acte précis comme injecter une substance mortelle au patient.
Le 2 juillet dernier, le CHU de Reims a décidé de l'arrêt des traitements prodigués à Vincent Lambert... et non pas des soins. Il faut bien garder à l'esprit que jusqu'au bout, l'équipe soignante se doit de prodiguer des soins au patient (toilette, toucher-massage, compresses pour humidifier ses lèvres et gouttes pour les yeux...). En revanche, ce qui a été réalisé à partir du mardi 2 juillet (et qui a duré jusqu'au jeudi 11 juillet), c'est l'arrêt des traitements, c'est-à-dire le fait que les médecins stoppent le maintien artificiel de Vincent Lambert en vie, comme le souligne auprès de l'AFP le docteur Bernard Devalois, spécialisé en soins palliatifs à Bordeaux. On ne peut pas non plus parler d'euthanasie, qui reviendrait à provoquer la mort par un acte précis comme injecter une substance mortelle au patient.
© Gutner / SIPA