Quel médicament a été utilisé pour la sédation de Vincent Lambert ?

Du midazolam. © Sue Ogrocki / AP / SIPA
Avant sa mort, Vincent Lambert a progressivement été plongé dans un état de sédation profonde pour lui éviter de souffrir de l'arrêt des traitements qui le maintenaient en vie. Pour accélérer le processus, les médecins du CHU de Reims ont fait usage du midazolam, injecté en intraveineuse. L'action de ce médicament issu de la famille des benzodiazépines est puissante et rapide : la mort survient en une semaine environ, sans que le patient ne se réveille. La procédure est encadrée par la loi Claeys-Leonetti de 2016. Celle-ci interdit le suicide assisté et l'euthanasie, mais autorise un arrêt des traitements en cas "d'obstination déraisonnable". Les soins de maintien en vie peuvent ainsi être suspendus quand ils "apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu'ils n'ont d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie".
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