Avant l'arrêt de ses traitements médicaux le mardi 2 juillet, suite à une décision définitive de la Cour de cassation (plus haute juridiction de l'Etat) prise le 28 juin, Vincent Lambert recevait nutrition et hydratation via une sonde médicale. Atteint de graves lésions cérébrales jugées irréversibles de longue date, en plus de sa paralysie des quatre membres, il était ainsi maintenu artificiellement en vie. Il a été mis sous sédation profonde et continue par l'action d'un puissant anesthésique à action rapide, destiné à lui éviter de souffrir de la soif ou de la faim. Un protocole long sur plus d'une semaine, qui a entraîné dans les derniers jours la défaillance de ses organes : la déshydratation a provoqué une insuffisance rénale et du potassium s'est accumulé dans son sang. Un phénomène qui entraîne in fine l'arrêt du coeur.
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