Vincent Lambert avait-il rédigé des "directives anticipées" ? (2/2)

2 novembre 2015 à Paris. Rassemblement pour la 8e Journée mondiale du Droit à mourir dans la dignité. © NICOLAS MESSYASZ / SIPA
Questionné sur le sujet par France 24, Philippe Lohéac, délégué général de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), tempère toutefois ses propos, car selon lui, il est important de "préciser que les directives anticipées ne permettent pas vraiment au patient de choisir quoi que ce soit, puisque le geste le plus actif qu'un médecin puisse avoir dans le cadre de la loi Claeys-Leonetti de 2016, c'est la sédation". Autrement dit, l'administration à un malade incurable de médicaments pour atténuer ses souffrances physique et psychique, un accompagnement ne pouvant "intervenir que dans les tout derniers jours de la vie".
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