Pourquoi la sédation est-elle critiquée par certains ?

Un membre du comité de soutien de Vincent Lambert le 23 juillet 2015, devant le CHU de Reims. © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
Parmi les opposants à l'arrêt des traitements de Vincent Lambert réunis le 10 juillet au soir sur le parvis de l'église Saint-Sulpice à Paris, pour une veillée de prière en son soutien, une femme déplorait auprès du Huffington Post quant à la sédation du patient : "Pour moi, c'est rétablir la peine de mort". Les avocats des parents de Vincent Lambert, Me Jérôme Triomphe et Jean Paillot, applaudis par la foule, ont quant à eux dénoncé une "mise à mort insupportable et abominable". 
Interrogé par Le Figaro, Régis Aubry, chef du service des soins palliatifs au CHU de Besançon et ex-président de l'Observatoire national de la fin de vie, précise pour sa part que Vincent Lambert "n'était pas en fin de vie". Selon lui, la loi permettait de mettre fin à sa vie, mais cela n'avait pas valeur d'obligation. "Dans ce contexte, ce choix est donc difficile à faire et doit le rester", estime-t-il.
Parmi les opposants à l'arrêt des traitements de Vincent Lambert réunis le 10 juillet au soir sur le parvis de l'église Saint-Sulpice à Paris, pour une veillée de prière en son soutien, une femme déplorait auprès du Huffington Post quant à la sédation du patient : "Pour moi, c'est rétablir la peine de mort". Les avocats des parents de Vincent Lambert, Me Jérôme Triomphe et Jean Paillot, applaudis par la foule, ont quant à eux dénoncé une "mise à mort insupportable et abominable".  Interrogé par Le Figaro, Régis Aubry, chef du service des soins palliatifs au CHU de Besançon et ex-président de l'Observatoire national de la fin de vie, précise pour sa part que Vincent Lambert "n'était pas en fin de vie". Selon lui, la loi permettait de mettre fin à sa vie, mais cela n'avait pas valeur d'obligation. "Dans ce contexte, ce choix est donc difficile à faire et doit le rester", estime-t-il.
© FRANCOIS NASCIMBENI / AFP