Coup de théâtre dans l'affaire Vincent Lambert. Le 11 juillet, quelques heures après l'annonce de la mort de l'homme de 42 ans, on apprend que le procureur de la République de Reims souhaite une autopsie sur le corps du patient décédé. Un acte commandé dans le cadre de l'enquête sur les circonstances du décès de Vincent Lambert, afin d' "éviter tout débat sur la qualité des actes pratiqués", justifie-t-il. Prévue à Paris (et non à Reims, où est décédé le patient) afin d'éviter toute accusation de partialité, elle est programmée au 12 juillet pour restituer le plus tôt possible le corps de son défunt mari à Rachel Lambert. Deux médecins légistes experts en sont chargés, "particulièrement chevronnés en la matière", a précisé le procureur, selon qui l'enquête pourrait durer "plusieurs semaines, voire plusieurs mois".
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