En 2050... Des cyclones plus violents

Dégâts consécutifs à l'ouragan Dorian sur l'île de Grand Bahama (Bahamas), à Freeport. © Adam DelGiudice / AFP
D'après le modèle climatique le plus pessimiste élaboré par la centaine de chercheurs et d'ingénieurs français évoqués plus haut, notamment du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et de Météo-France, les cyclones seront plus violents et les précipitations associées plus extrêmes. Des projections concernant tout particulièrement Mayotte et La Réunion. "On ne devrait pas avoir plus de cyclones, mais des cyclones plus violents, comme Dorian", souligne le spécialiste du climat Aurélien Ribes. Chaleur oblige, un même cyclone rejettera plus d'eau, "avec des cumuls de précipitation qui peuvent être de l'ordre de 120 litres d'eau par m² en seulement trois heures", précise le chercheur David Salas y Mélia. A la clé, des glissements de terrains et des inondations s'ajoutant aux vents extrêmes et dévastateurs caractéristiques des cyclones. Mégalopoles côtières et petites nations insulaires seraient ainsi inondées chaque année dès 2050, même dans les scénarios optimistes.
D'après le modèle climatique le plus pessimiste élaboré par la centaine de chercheurs et d'ingénieurs français évoqués plus haut, notamment du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et de Météo-France, les cyclones seront plus violents et les précipitations associées plus extrêmes. Des projections concernant tout particulièrement Mayotte et La Réunion. "On ne devrait pas avoir plus de cyclones, mais des cyclones plus violents, comme Dorian", souligne le spécialiste du climat Aurélien Ribes. Chaleur oblige, un même cyclone rejettera plus d'eau, "avec des cumuls de précipitation qui peuvent être de l'ordre de 120 litres d'eau par m² en seulement trois heures", précise le chercheur David Salas y Mélia. A la clé, des glissements de terrains et des inondations s'ajoutant aux vents extrêmes et dévastateurs caractéristiques des cyclones. Mégalopoles côtières et petites nations insulaires seraient ainsi inondées chaque année dès 2050, même dans les scénarios optimistes.
© Adam DelGiudice / AFP