StopCovid aidera-t-elle vraiment à éviter une 2e vague ?

8 avril 2020 à Paris. Drive test PCR au Covid-19 dans le 7eme arr., réservé aux personnes munies d'un certificat médical, sur rendez-vous et en priorité au personnels soignants et aux personnes à risque. © BUFKENS Cedric / SIPA

La question est fondamentale : StopCovid sera-t-elle vraiment efficace dans la lutte contre une nouvelle vague épidémique de coronavirus ? Dans Le Monde le 8 avril, le secrétaire d'Etat au Numérique Cédric O appelait les Français à "se garder d'un fantasme opposé, celui de l'application magique qui permettrait de tout résoudre. Il y a une incertitude technologique, et ce n'est qu'une brique optionnelle dans une stratégie globale de déconfinement". Le président du Conseil scientifique en charge de guider le gouvernement sur le Covid-19 a lui aussi émis des réserves devant le Sénat dès le 15 avril. Jean-François Delfraissy a ainsi estimé qu'il faudrait compléter l'app par des moyens humains de traçage et de surveillance de l'épidémie sur le terrain, comme "une très large utilisation des tests pour les personnes ayant croisé un malade". "Les Coréens ont une brigade de 20 000 personnes pour traquer les contacts. Il y a de l'humain derrière le numérique. Mais ça, on ne l'a pas en France. Si on ne l'a pas, une app numérique ne marchera pas", indiquait le professeur.

La question est fondamentale : StopCovid sera-t-elle vraiment efficace dans la lutte contre une nouvelle vague épidémique de coronavirus ? Dans Le Monde le 8 avril, le secrétaire d'Etat au Numérique Cédric O appelait les Français à "se garder d'un fantasme opposé, celui de l'application magique qui permettrait de tout résoudre. Il y a une incertitude technologique, et ce n'est qu'une brique optionnelle dans une stratégie globale de déconfinement". Le président du Conseil scientifique en charge de guider le gouvernement sur le Covid-19 a lui aussi émis des réserves devant le Sénat dès le 15 avril. Jean-François Delfraissy a ainsi estimé qu'il faudrait compléter l'app par des moyens humains de traçage et de surveillance de l'épidémie sur le terrain, comme "une très large utilisation des tests pour les personnes ayant croisé un malade". "Les Coréens ont une brigade de 20 000 personnes pour traquer les contacts. Il y a de l'humain derrière le numérique. Mais ça, on ne l'a pas en France. Si on ne l'a pas, une app numérique ne marchera pas", indiquait le professeur.
© BUFKENS Cedric / SIPA