Le traçage numérique, c'est dangereux ?

16 avril 2020 à Paris. Le président français en visioconférence avec la virologue française et présidente de Care Françoise Barré-Sinoussi. © Yoan Valat/AP/SIPA

Emmanuel Macron a mis en place dès la mi-mars un comité d'experts, le Comité analyse recherche et expertise (Care), chargé notamment de réfléchir à une "stratégie numérique d'identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées". Mais cette longue préparation de l'opinion n'a pas empêché le débat d'exploser, y compris au sein de la majorité, comme l'a rapporté le Parisien dès le 7 avril. Le même Parisien a publié le lendemain une interview de Stéphane Séjourné, eurodéputé LREM et ex-conseiller d'Emmanuel Macron, qui estimait que le traçage numérique revenait à "admettre que les régimes autoritaires sont mieux armés que les démocraties pour répondre à la crise". L'ancien conseiller politique à la présidence de la République n'hésitait pas alors à parler de "Big Brother" et exhortait le gouvernement à garder "cette philosophie basée sur le respect des règles et la confiance dans les individus".

Emmanuel Macron a mis en place dès la mi-mars un comité d'experts, le Comité analyse recherche et expertise (Care), chargé notamment de réfléchir à une "stratégie numérique d'identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées". Mais cette longue préparation de l'opinion n'a pas empêché le débat d'exploser, y compris au sein de la majorité, comme l'a rapporté le Parisien dès le 7 avril. Le même Parisien a publié le lendemain une interview de Stéphane Séjourné, eurodéputé LREM et ex-conseiller d'Emmanuel Macron, qui estimait que le traçage numérique revenait à "admettre que les régimes autoritaires sont mieux armés que les démocraties pour répondre à la crise". L'ancien conseiller politique à la présidence de la République n'hésitait pas alors à parler de "Big Brother" et exhortait le gouvernement à garder "cette philosophie basée sur le respect des règles et la confiance dans les individus".
© Yoan Valat/AP/SIPA