Les étranglements sont abandonnés

8 juin 2020 à Paris. Le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner mime l'étranglement lors d'une conférence de presse. © Isa Harsin / AP / SIPA

Le 8 juin 2020, Emmanuel Macron a enjoint sa ministre de la Justice, Nicole Belloubet, d'accélérer les propositions visant à améliorer la déontologie des forces de l'ordre. Le même jour, le ministre de l'Intérieur français Christophe Castaner a annoncé que la police n'effectuerait plus d'étranglements, blâmés pour plusieurs cas d'asphyxie. La "prise par le cou" pour maintenir quelqu'un au sol lors de son interpellation ne sera "plus enseignée dans les écoles de police et de gendarmerie" françaises, a-t-il précisé. "C'est une méthode qui comportait des dangers". La pratique controversée du plaquage ventral, pas "une technique" en soi selon le ministre, n'a elle pas été mentionnée explicitement. Policiers et gendarmes devront également suivre une formation annuelle, "sans quoi, ils ne pourront plus intervenir sur la voie publique".  Et de souligner, par ailleurs : "Le racisme n'a pas sa place dans notre société et encore moins dans notre police."

Le 8 juin 2020, Emmanuel Macron a enjoint sa ministre de la Justice, Nicole Belloubet, d'accélérer les propositions visant à améliorer la déontologie des forces de l'ordre. Le même jour, le ministre de l'Intérieur français Christophe Castaner a annoncé que la police n'effectuerait plus d'étranglements, blâmés pour plusieurs cas d'asphyxie. La "prise par le cou" pour maintenir quelqu'un au sol lors de son interpellation ne sera "plus enseignée dans les écoles de police et de gendarmerie" françaises, a-t-il précisé. "C'est une méthode qui comportait des dangers". La pratique controversée du plaquage ventral, pas "une technique" en soi selon le ministre, n'a elle pas été mentionnée explicitement. Policiers et gendarmes devront également suivre une formation annuelle, "sans quoi, ils ne pourront plus intervenir sur la voie publique".  Et de souligner, par ailleurs : "Le racisme n'a pas sa place dans notre société et encore moins dans notre police."
© Isa Harsin / AP / SIPA