L'alternative du Taser

Un taser X26. D'un coût de 1500 euros, il est muni d'une caméra intégrée qui filme chaque utilisation, et d'une puce enregistrant les heure, date et durée de chaque tir et leur nombre. © POL EMILE / SIPA

Auprès de Franceinfo, des policiers en région parisienne ont témoigné de l'utilité et de l'aspect parfois indispensable de la clé d'étranglement enseignée en école de police pour mettre à terre en quelques instants un individu dangereux et présentant parfois une importante différence de gabarit avec les policiers qui l'interpellent. Le taser pourrait-il s'y substituer ? D'après un récent recensement du ministère de l'Intérieur, seuls 15 000 policiers et gendarmes en étaient équipés en 2020, soit moins de 7% des effectifs. Autres problèmes : la formation et les stocks sont insuffisants, et cette arme utilisée depuis 2006 en France reste potentiellement létale. Enfin, le taser "n'est pas utilisable dans toutes les situations", assurait Jean-François Papineau, directeur départemental de la sécurité publique interviewé par Bfmtv le 9 juin 2020. "Ce que je peux vous dire c'est qu'effectivement, ça peut être une des solutions, mais il y aura probablement d'autres solutions, notamment lorsqu'il n'y a pas de possibilité d'échapper à une situation de corps-à-corps."

Auprès de Franceinfo, des policiers en région parisienne ont témoigné de l'utilité et de l'aspect parfois indispensable de la clé d'étranglement enseignée en école de police pour mettre à terre en quelques instants un individu dangereux et présentant parfois une importante différence de gabarit avec les policiers qui l'interpellent. Le taser pourrait-il s'y substituer ? D'après un récent recensement du ministère de l'Intérieur, seuls 15 000 policiers et gendarmes en étaient équipés en 2020, soit moins de 7% des effectifs. Autres problèmes : la formation et les stocks sont insuffisants, et cette arme utilisée depuis 2006 en France reste potentiellement létale. Enfin, le taser "n'est pas utilisable dans toutes les situations", assurait Jean-François Papineau, directeur départemental de la sécurité publique interviewé par Bfmtv le 9 juin 2020. "Ce que je peux vous dire c'est qu'effectivement, ça peut être une des solutions, mais il y aura probablement d'autres solutions, notamment lorsqu'il n'y a pas de possibilité d'échapper à une situation de corps-à-corps."
© POL EMILE / SIPA