Comment l'ADN a-t-il été identifié ?

25 mai 2010 à Paris lors de la Journée internationale des enfants disparus. © ALIX WILLIAM / SIPA

Dixt-sept ans après la disparition d'Estelle Mouzin, l'enquête n'aurait, encore une fois, pas pu avancer autant sans les progrès de la police scientifique sur les analyses ADN. Un expert en police technique et scientifique (PTS) estime ainsi auprès du Parisien : "On peut penser qu'en 2003, les scientifiques se sont concentrés sur les traces riches : le sang, le sperme, la salive. Désormais, les nouveaux moyens permettent de découvrir de l'ADN sur des traces invisibles, pauvres, qu'ils ne pouvaient découvrir à l'époque".
Concrètement, pour analyser le matelas saisi chez Michel Fourniret, le laboratoire a dû procéder par "carottage" ou "quadrillage". L'idée ? Faire des prélèvements à l'aveugle, sans se contenter des traces visibles, en prenant des échantillons un peu partout sur l'objet.

Dixt-sept ans après la disparition d'Estelle Mouzin, l'enquête n'aurait, encore une fois, pas pu avancer autant sans les progrès de la police scientifique sur les analyses ADN. Un expert en police technique et scientifique (PTS) estime ainsi auprès du Parisien : "On peut penser qu'en 2003, les scientifiques se sont concentrés sur les traces riches : le sang, le sperme, la salive. Désormais, les nouveaux moyens permettent de découvrir de l'ADN sur des traces invisibles, pauvres, qu'ils ne pouvaient découvrir à l'époque". Concrètement, pour analyser le matelas saisi chez Michel Fourniret, le laboratoire a dû procéder par "carottage" ou "quadrillage". L'idée ? Faire des prélèvements à l'aveugle, sans se contenter des traces visibles, en prenant des échantillons un peu partout sur l'objet.
© ALIX WILLIAM / SIPA