Pourquoi l'ADN d'Estelle n'a-t-il été récupéré que maintenant ?

Image d'illustration. Analyse d'empreintes digitales retrouvées sur une assiette dans un laboratoire de la police scientifique. © UGO AMEZ / SIPA

De nouvelles analyses ADN étaient réclamées depuis des années par l'avocate du père d'Estelle, Me Corinne Herrmann. C'est en reprenant l'affaire à l'été 2019 que la juge d'instruction Sabine Khéris accède à cette demande, récupérant tous les scellés de l'affaire Fourniret. Les experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) font alors un tri, "pour sélectionner les objets sur lesquels il serait pertinent scientifiquement de mener de nouvelles analyses ADN ", rapporte Le Parisien.
Début 2020, le matelas est sélectionné. Et plus de dix ans après les premières expertises réalisées sur cette pièce à conviction, les techniques scientifiques ont beaucoup évolué. "Il y a 30 ans, on ne parvenait pas à extraire d'ADN sur un mégot, et aujourd'hui nous n'avons besoin que de quelques cellules", note ainsi le docteur Olivier Pascal, directeur de l'Institut français d'empreintes génétiques (IFEG).

De nouvelles analyses ADN étaient réclamées depuis des années par l'avocate du père d'Estelle, Me Corinne Herrmann. C'est en reprenant l'affaire à l'été 2019 que la juge d'instruction Sabine Khéris accède à cette demande, récupérant tous les scellés de l'affaire Fourniret. Les experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) font alors un tri, "pour sélectionner les objets sur lesquels il serait pertinent scientifiquement de mener de nouvelles analyses ADN ", rapporte Le Parisien. Début 2020, le matelas est sélectionné. Et plus de dix ans après les premières expertises réalisées sur cette pièce à conviction, les techniques scientifiques ont beaucoup évolué. "Il y a 30 ans, on ne parvenait pas à extraire d'ADN sur un mégot, et aujourd'hui nous n'avons besoin que de quelques cellules", note ainsi le docteur Olivier Pascal, directeur de l'Institut français d'empreintes génétiques (IFEG).
© UGO AMEZ / SIPA