Très peu de "tueurs directs"

Très peu de "tueurs directs"
22 janvier 2021. Des ampoules de l'antiviral Rediform au sein du laboratoire russe Pharmasyntez, à Irkoutsk, en Russie. © Evgeny Kozyrev/SPUTNIK/SIPA

Petite parenthèse utile : très peu de traitements contre le Covid-19 à l'étude visent à tuer directement le Sars-CoV-2 (comme le Molnupiravir). Dixit Bruno Canard, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des coronavirus, interrogé par le JDD début septembre 2021, "sur les près de 300 essais cliniques actuellement en phase 3, moins d'une dizaine de molécules s'attaquent au virus : l'immense majorité vise à apaiser les symptômes ou l'inflammation" (étape 2 ci-dessous). Les antiviraux, ainsi que les anticorps de synthèse (voir plus loin) visent eux la phase 1, précoce, où le virus envahit l'organisme.  

Le Covid-19 sévit en effet en deux temps : 

  • 1. Une période de multiplication du virus dans notre corps
  • 2. Une phase d'inflammation XXL, alias "orage cytokinique", ou panique des globules blancs, qui se retournent alors contre nous. 
Petite parenthèse utile : très peu de traitements contre le Covid-19 à l'étude visent à tuer directement le Sars-CoV-2 (comme le Molnupiravir). Dixit Bruno Canard, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des coronavirus, interrogé par le JDD début septembre 2021, "sur les près de 300 essais cliniques actuellement en phase 3, moins d'une dizaine de molécules s'attaquent au virus : l'immense majorité vise à apaiser les symptômes ou l'inflammation" (étape 2 ci-dessous). Les antiviraux, ainsi que les anticorps de synthèse (voir plus loin) visent eux la phase 1, précoce, où le virus envahit l'organisme.   Le Covid-19 sévit en effet en deux temps : 
  • 1. Une période de multiplication du virus dans notre corps
  • 2. Une phase d'inflammation XXL, alias "orage cytokinique", ou panique des globules blancs, qui se retournent alors contre nous. 

© Evgeny Kozyrev/SPUTNIK/SIPA