Météo : qu'est-ce que le "Rhum express" qui s'abat sur la France ?

Météo : qu'est-ce que le "Rhum express" qui s'abat sur la France ? Depuis dimanche, et jusqu'à au moins jeudi, une "rivière atmosphérique" affecte la France. Appelé "Rhum express", à quoi correspond exactement ce phénomène météorologique ?

On l'appelle "Pineapple express" ou "Rhum express" en fonction des aires géographiques où il se produit. Depuis le dimanche 10 décembre, la France est affectée par ce phénomène météorologique. En provenance des Antilles et en direction du Vieux Continent - et non en provenance d'Hawaï et en direction de l'Amérique du Nord comme son cousin le "Pineapple express" -, le "Rhum express" est concrètement une rivière atmosphérique qui a pour conséquence d'apporter des pluies régulières, ce qui explique les dernières alertes de Météo-France ces derniers jours.

La Chaîne météo rapporte que le "Rhum express" est "une circulation rapide d'air chaud et humide sous forme de couloir assez étroit (200 à 400 km en moyenne)", qui vient donc des latitudes tropicales pour se rendre dans des régions tempérées comme la France métropolitaine. Chargé en humidité, l'air tropical se retrouve concrètement "propulsé par un puissant courant jet d'altitude", poursuit La Chaîne météo, qui détaille que c'est le choc avec un air nettement plus frais qui va creuser la dépression et "provoquer un système perturbé actif qui va déverser de fortes précipitations durables sur une zone continentale assez restreinte géographiquement". Au programme donc : fortes pluies, chutes de neige, crues, inondations et même vents violents. 

En France métropolitaine, le phénomène pourrait se poursuivre encore plusieurs jours. On sait, pour sûr, que jeudi, il fera encore des siennes. Météo-France a en effet placé six départements en alerte orange pour crues, la pluie continuant de tomber dans de nombreux départements. Pour la suite, les prévisions promettaient ce week-end une accalmie en fin de semaine. Reste à savoir si cela va se confirmer. D'après le service officiel de la météorologie français, c'est la troisième fois depuis octobre que l'Hexagone est confronté à ce phénomène.