Maternité : ce que remboursent les assurances Bien exercer son droit à un congé maternité
Le versement des indemnités journalières en cas de grossesse est étroitement lié au droit à un congé maternité. En France, il est de seize semaines : six semaines avant l'accouchement et dix semaines après la naissance. Cette durée peut varier :
| Situation | Nombre de semaines avant la naissance | Nombre de semaines après la naissance | Total |
|---|---|---|---|
| Source : Sécurité sociale - juin 2012 | |||
| Naissance du 1er ou 2e enfant | 6 | 10 | 16 |
| Naissance du 3e enfant | 8 | 18 | 26 |
| Naissance de jumeaux | 12 | 22 | 34 |
| Naissance de triplés | 24 | 22 | 46 |
La jeune maman peut également bénéficier d'un repos supplémentaire de deux semaines avant les six semaines déjà prévues avant l'accouchement, soit un total de huit semaines. On parle de congé pathologique. Ce départ anticipé n'est possible que sur une prescription médicale d'un professionnel de santé. De même, dans le cas où l'enfant est hospitalisé au-delà des six premières semaines, la maman peut demander à reprendre son activité professionnelle avant le terme des dix semaines prévues.
Les jours de congés restant pourront être utilisés lorsque le bébé rejoindra le domicile. Attention, la loi impose un congé de maternité incompressible de huit semaines dont six à l'issue de la naissance. A ces droits, les entreprises peuvent prévoir d'ajouter d'autres avantages. Ils sont spécifiés en toutes lettres dans la convention collective.
Il est aussi permis pour les mamans qui le souhaitent d'écouter la durée de leur congé maternité. Mais la loi les contraint à une période minimale de repos de huit semaines dont six après l'accouchement.