Les clefs pour réussir la transmission de son patrimoine Les enfants sont les destinataires prioritaires de l'héritage

Pour transmettre son patrimoine, il existe deux approches complémentaires : la donation et le legs. La première s'effectue de son vivant, l'autre sur la base du testament. Toutes les deux doivent respecter une part prévue par loi qui ne peut être soustraite des héritiers légitimes. Il s'agit des enfants, du conjoint et des membres de la famille de sang (s'il n'y a pas d'enfant). Autrement dit, les descendants héritent obligatoirement de 50 à 75 % de la succession selon s'il y a un, deux ou plus de trois enfants, en respectant la règle que chacun perçoive au moins 15 %. Si ceux-ci ont disparu, ce sont leurs enfants qui héritent.

Que reçoivent les ascendants ?

En l'absence d'enfants chez le défunt, ce sont les ascendants qui reçoivent au maximum la moitié du patrimoine du défunt. Attention, si le défunt est célibataire, veuf ou divorcé sans descendance, son patrimoine est réparti en deux parts égales entre le père et la mère. A défaut ce sont les grands-parents maternels et paternels. Et si ceux-ci ne sont plus en vie, la succession est répartie de la même façon entre la famille maternelle et paternelle en recherchant le parent le plus proche. Le critère pris en compte repose sur le degré de parenté. C'est-à-dire le nombre de générations nécessaires pour aller du défunt vers l'ascendant. Pour les oncles et tantes, le degré de parenté est au niveau 3, les cousins au niveau 4.