Afin d'éviter tout effet d'aubaine ou tentative d'optimisation, le fisc prévoit de différencier les revenus réguliers (perçus chaque année) des revenus exceptionnels qui, par définition, ne seront perçus qu'en 2018. Il s'agit par exemple :

• des indemnités de rupture de contrat (pour leur fraction imposable). L'administration précise toutefois que les indemnités de fin de CDD ou de missions (prime de précarité) ne seront pas taxées
• des prestations de retraite servies sous forme de capital
• des sommes perçues au titre de la participation ou de l'intéressement et non affectées à un plan d'épargne salariale
• des plus-values mobilières et immobilières, etc.