La hausse de la taxe carbone abandonnée

© DURAND FLORENCE/SIPA
C'est une promesse de campagne, qui a finalement dû être abandonnée en raison de la crise sociale des gilets jaunes. Pour rappel, le candidat Macron souhaitait initialement augmenter la taxe sur les énergies fossiles de 44,60 euros la tonne à 55 euros dès le 1er janvier 2019. Une hausse qui passe mal, puisqu'elle intervient en pleine flambée des prix du pétrole.

Est-ce à dire que le projet est totalement abandonné ? Pas tout à fait. "Je pense que sur les deux ans qui viennent, nous n'arriverons pas à remettre une taxe carbone. Cela doit être un débat de la prochaine présidentielle", a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la presse quotidienne régionale début juillet 2020. Et d'ajouter : "Si une taxe carbone qui est pertinente d'un point de vue économique peut exister, elle doit exister d'abord au niveau européen. Je vais me battre pour cela avec une taxe aux frontières de l'Europe, comme l'a proposé la convention citoyenne".  
C'est une promesse de campagne, qui a finalement dû être abandonnée en raison de la crise sociale des gilets jaunes. Pour rappel, le candidat Macron souhaitait initialement augmenter la taxe sur les énergies fossiles de 44,60 euros la tonne à 55 euros dès le 1er janvier 2019. Une hausse qui passe mal, puisqu'elle intervient en pleine flambée des prix du pétrole. Est-ce à dire que le projet est totalement abandonné ? Pas tout à fait. "Je pense que sur les deux ans qui viennent, nous n'arriverons pas à remettre une taxe carbone. Cela doit être un débat de la prochaine présidentielle", a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la presse quotidienne régionale début juillet 2020. Et d'ajouter : "Si une taxe carbone qui est pertinente d'un point de vue économique peut exister, elle doit exister d'abord au niveau européen. Je vais me battre pour cela avec une taxe aux frontières de l'Europe, comme l'a proposé la convention citoyenne".  
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