L'assurance-vie constitue à la fois un placement financier et un très bon outil de transmission, surtout quand il s'agit de transmettre de grosses sommes à ses enfants ou lorsqu'on veut avantager des bénéficiaires qui ne profitent que de faibles abattement dans le régime classique (petits-enfants, frères et sœurs, ou personnes sans lien de parenté). En effet, l'assurance-vie vous permet de transmettre une part de votre patrimoine à la personne que vous aurez désignée, qu'elle ait un lien de parenté avec vous ou non. A votre décès, les sommes versées sur le contrat lui reviennent et sortent de l'actif successoral. On dit que l'assurance-vie est un actif "hors succession". Les sommes versées restent imposables, mais il existe de nombreux cas d'exonération. Les droits de succession dépendent de la date de souscription du contrat, des dates de versements et de leurs montants, ainsi que de l'âge du souscripteur. Ainsi, les versements réalisés avant 70 ans bénéficient d'une imposition réduite : les 152 500 premiers euros sont exonérés des droits de succession, puis un taux forfaitaire de 20% est appliqué entre 152 500 et 700 000 euros. Au-delà, les sommes sont imposées au taux de 31,25%. Passés 70 ans, le cadre est un peu moins avantageux, puisque les primes sont soumises aux droits de succession pour leur part excédant 30 500 euros. A noter que les versements effectués avant octobre 1998 bénéficient d'un cadre encore plus avantageux, voire même d'une exonération totale (dans le cas d'un contrat souscrit avant novembre 1991).
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