C'est la nouvelle arnaque de l'été : gare à votre compte en banque, il est facile de se faire piéger
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C'est la nouvelle arnaque de l'été : gare à votre compte en banque, il est facile de se faire piéger

De plus en plus de Français se font piéger par cette arnaque.

C'est toujours le risque à l'heure de réserver les vacances. Beaucoup de Français ont peur de se faire arnaquer en louant en ligne un appartement ou une maison pour quelques jours, à un propriétaire qu'ils ne connaissent pas. Selon une étude, un vacancier sur trois a déjà été victime d'une arnaque après une réservation. Une part conséquente qui rappelle l'importance de la vigilance au moment de planifier ses semaines de détente estivale. Même pour les personnes les plus à l'aise avec internet, il n'est pas toujours facile de déceler une escroquerie. L'une d'entre elles, en vogue en ce moment, comporte toutefois certains signes qui ne trompent pas sur son caractère fallacieux.

Lors de la réservation d'un logement, un acompte est demandé par le propriétaire afin de garantir la location et de se prémunir de toute annulation. La règle générale – bien que la loi ne l'encadre pas – est de verser 30% du montant de la location. Certains utilisent ce prépaiement comme un moyen d'arnaquer le détenteur du bien, en jouant sur la bonne foi. Le principe est bien rôdé.

Sur une plateforme de petites annonces, une personne se fait passer pour un vacancier intéressé par un logement. Un échange s'engage alors avec le propriétaire et un accord sur une réservation est trouvé. Pour confirmer la location, un acompte est demandé, conformément au contrat adressé. C'est là que l'arnaque débute : le faux loueur "envoie" plus d'argent que prévu pour l'acompte et demande à ce que le propriétaire lui reverse le trop-perçu. "En réalité, le paiement initial du voyageur était frauduleux. Avant que le loueur ne s'en rende compte, le faux locataire annule son paiement initial et l'hôte se retrouve avec, d'une part, une réservation annulée et, d'autre part, un remboursement à l'escroc", détaille Laurent Amar, directeur de France Vérif, auprès du Figaro. Concrètement, si le propriétaire avait accepté de rembourser les 100 ou 200 euros "versés" en trop par le loueur, c'est autant d'argent qu'il a perdu.

Une malversation dont il est assez facile de se prémunir, bien qu'il s'agisse de l'arnaque en vogue cette année. Tout d'abord, il est préférable de n'échanger avec un potentiel loueur que sur les messageries des plateformes (Leboncoin, AirBnb, Abritel…) car les robots arrivent à détecter les comportements suspects dans les messages et préviennent les loueurs.

Par ailleurs, il convient de ne jamais procéder à un remboursement, quel qu'il soit, mais plutôt d'ajuster la somme restant à régler en fonction de l'avance déjà payée. Enfin, mieux vaut privilégier les paiements par virements bancaires et éviter les sociétés de transfert de fonds comme Moneygram ou Western Union. Si ces procédés peuvent intéresser pour faire du cash et éviter toute traçabilité, ils exposent surtout à des arnaques contre lesquelles vous ne pourrez pas vous retourner.