Le Roi Lion

© RONALDGRANT/MARY EVANS/SIPA
En 1994, lorsque les studios Disney dévoilent Le Roi Lion, ils connaissent leur plus grand succès de tous les temps (à l'époque). On y découvre le petit lion Simba dans une histoire qui présente de nombreuses similitudes avec le manga Le Roi Léo d'Osamu Tezuka (publié entre 1950 et 1954). A noter que la série animée dérivée du manga en 1965 est intitulée "Kimba the White Lion" aux Etats-Unis, un nom qui ressemble à s'y méprendre à Simba… Chez Tezuka comme chez Disney, on retrouve un oncle qui porte une cicatrice mais aussi un vieux babouin et des hyènes. La nouvelle fait vite le tour du Japon et Disney reçoit une pétition signée notamment par des dizaines d'artistes japonais, réclamant que le studio reconnaisse s'être inspiré de l'œuvre d'Osamu Tezuka. Pour toute réponse officielle, Disney niera tout plagiat et racontera même ne pas avoir connaissance du mangaka. Si un procès aurait pu avoir lieu, la société qui gère les droits liés aux œuvres de Tezuka a choisi de ne pas attaquer en justice, considérant que le mangaka aurait été flatté qu'un studio qu'il admirait se soit inspiré de son œuvre.
 
En 1994, lorsque les studios Disney dévoilent Le Roi Lion, ils connaissent leur plus grand succès de tous les temps (à l'époque). On y découvre le petit lion Simba dans une histoire qui présente de nombreuses similitudes avec le manga Le Roi Léo d'Osamu Tezuka (publié entre 1950 et 1954). A noter que la série animée dérivée du manga en 1965 est intitulée "Kimba the White Lion" aux Etats-Unis, un nom qui ressemble à s'y méprendre à Simba… Chez Tezuka comme chez Disney, on retrouve un oncle qui porte une cicatrice mais aussi un vieux babouin et des hyènes. La nouvelle fait vite le tour du Japon et Disney reçoit une pétition signée notamment par des dizaines d'artistes japonais, réclamant que le studio reconnaisse s'être inspiré de l'œuvre d'Osamu Tezuka. Pour toute réponse officielle, Disney niera tout plagiat et racontera même ne pas avoir connaissance du mangaka. Si un procès aurait pu avoir lieu, la société qui gère les droits liés aux œuvres de Tezuka a choisi de ne pas attaquer en justice, considérant que le mangaka aurait été flatté qu'un studio qu'il admirait se soit inspiré de son œuvre.  
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