Alain Delon : mais que se passe-t-il avec son fils ?

Alain Delon a répondu avec rage à la polémique lancée par son fils et reprise par la presse. L'acteur français considère qu'Alain-Fabien s'est "égaré" et s'en prend aux médias, qui le "dégoûtent".

Cette fois-ci, Alain Delon a décidé de mettre les points sur les "i". Depuis quelques temps, son fils Alain-Fabien s'en prend de manière étonnamment virulente à ses parents, lâchant au "Vanity Fair" italien qu'ils étaient ses "pires ennemis". Début mars, il récidivait en affirmant dans le magazine suisse "L'Illustré" que sa mère, Rosalie van Breemen, était "machiavélique". Une nouvelle sortie qui a mis Alain Delon dans une rage folle. L'acteur a envoyé une lettre au rédacteur en chef du journal suisse pour lui dire tout le bien qu'il pensait de lui :

"Les propos tenus par mon fils égaré, en mal de références, sont suffisamment dépourvus de toute texture pour qu'il vous soit apparu que décider de les publier ex abrupto relevait d'une génuflexion de mauvais aloi à l'endroit de ce qui fleure bon le parfum du déchet d'agence ou du brouillon de salle de rédaction" écrit Alain Delon. Vexé, l'acteur n'oublie pas de rappeler qui il est et que sa contribution au rayonnement de la culture suisse pourrait bien être affectée par toute cette polémique : "A l'issue de cinquante-six ans de carrière, je suis naturellement au fait - pour en avoir été l'objet - des infamies médiatiques les plus obliques" [...] "Sans amertume ni acrimonie, je vous dis ici ma déception et mon dégoût qui me donnent à penser que lorsque je pris en 1983 la décision de m'établir dans votre pays pour concourir dans ma modeste mesure à ses activités économiques et culturelles, je pensais changer d'horizon et de niveau de pensée alors que je ne faisais que sortir de la fange pour plonger dans la fosse septique".

Alain Delon n'a pas pris la plume pour rien. Visiblement énervé, il peut au moins révéler au monde ses talents de poète. Mais pas seulement, puisque l'acteur français tient à affirmer publiquement qu'il aime son fils, tout en rappelant que celui-ci n'a vraiment pas de quoi se plaindre : "Mon fils a toute la tendresse qu'un père se doit d'avoir pour son enfant. Il ne connaîtra, lui, ni l'adversité, ni les ornières, ni les ronces aux travers desquels il m'a fallu, à 15 ans déjà, commencer à tailler ma propre route. Je forme le vœu que l'amour que je lui porte lui rende le destin plus léger, plus serein".

Le rédacteur en chef suisse a répondu à l'acteur sur le site "La Tribune de Genève". Il a notamment ces mots : "Nous aurions publié les propos de votre fils (que vous dites en manque de repères, c'est intéressant) "ex abrupto". C'est faux. Non seulement cette interview a été relue par l'intéressé, mais nous avons veillé à ce qu'elle ne contienne rien d'illicite à l'égard d'un personnage public".

Il y a quelques semaines, Alain-Fabien Delon avait surpris par ses propos tenus dans le magazine "Vanity Fair", édition italienne. Il disait à l'endroit de ses parents : "Une famille ? Plus qu'une famille, mes parents ont toujours été mes pires ennemis. Je n'ai jamais eu une vie normale, je ne l'aurai jamais. Depuis que je suis majeur, je cherche par tous les moyens à me refaire une vie loin d'eux".

Le fils d'Alain Delon a par la suite accordé cette interview troublante au magazine suisse "L'Illustré". Il y affirmait ne pas avoir vu son père depuis deux ans. "La dernière fois que je l'ai aperçu, c'était dans un restaurant à Paris. Il est passé devant moi sans me regarder. J'ai trouvé ça humiliant et triste" expliquait-il, rajoutant "Il a 78 ans, il y a deux générations d'écart entre nous, c'est donc un peu normal qu'il y ait un problème de communication entre nous".

EN VIDEO : Le mois dernier, Alain Delon faisait parler de lui en vendant sa ferrari, estimée à près de 80 000 euros.

Crédits vignette : Astérix aux jeux Olympiques - Pathé distribution