La nouvelle série du créateur de "Breaking Bad" ne ressemble à aucune autre, ça promet déjà un chef d'oeuvre
Diffusée de 2008 à 2013, Breaking Bad a marqué les esprits au point de devenir l'une des séries les plus populaires de ces vingt dernières années. Acclamée par la profondeur de son scénario et de sa mise en scène, cette fiction en cinq saisons est la mieux notée du public sur Allociné (ex-aequo avec Bref.2, également notée 4,7/5). Le public s'est délecté des aventures de Walter White, un professeur de chimie raté qui décide de créer et vendre de la méthamphétamine pour subvenir aux besoins de sa famille, jusqu'à devenir le terrifiant baron de la drogue, Heisenberg.
Son créateur, Vince Gilligan, a étendu l'univers avec Better Call Saul, série dérivée également acclamée par la critique. Mais aujourd'hui, il se détourne des laboratoires poisseux des fabricants de methamphétamine pour... la science-fiction. Avec son pitch énigmatique et son étonnante bande-annonce, Pluribus se présente déjà comme un ovni du genre. La promesse : étonner le public avec un programme très original.
L'histoire de Pluribus suit une romancière d'Albuquerque malheureuse (Rha Seehorn, déjà impressionnante dans Better Call Saul). Elle est la seule immunisée contre un nouveau virus venu de l'espace, qui a contaminé l'intégralité de l'humanité. Les symptômes ? Chaque être humain partage une conscience collective, qui les rend optimiste et heureux. Adieu l'individualité... mais bonjour la gentillesse. Un cauchemar pour cette héroïne dépressive.
Vince Gilligan propose donc le contre-pied des séries classiques avec un pitch fort qui décortique les divisions humaines de la société (le titre de la série fait d'ailleurs référence à la devise latine présente sur le sceau des Etats-Unis, e pluribus unum, qui signifie "un seul à partir de plusieurs"). Dans le numéro du magazine Première de novembre, le showrunner dit qu'il "aimerait que Pluribus soit un antidote aux séries post-apocalyptiques" à la The Last of Us ou The Walking Dead, qui "sont des fictions où on ne veut surtout pas intégrer l'autre camp". Le créateur l'assure : il aimerait passer "un message qui invite à la réflexion et à l'échange de l'autre".
Avant même sa sortie, Pluribus est scrutée de près et attendue comme l'un des événements de l'automne. Pour vérifier si le programme est à la hauteur des attentes (certes démesurées), il faut patienter jusqu'au 7 novembre, date de mise en ligne du premier épisode sur Apple TV+.