2017, vers une clôture de l'affaire ?

Samantha Geimer au tribunal de Los Angeles. © Paul Buck/AP/SIPA
En février 2017, Roman Polanski annonce qu'il souhaite clôturer l'affaire de 1977 et revenir aux Etats-Unis à condition qu'il ne soit pas incarcéré.  Ses avocats soumettent une nouvelle fois que les charges contre leur client soient abandonnées. Quelques mois plus tard, Samantha Geimer va même défendre le cinéaste devant le tribunal de Los Angeles et apporter son témoignage. Cependant, une nouvelle fois, les demandes de Roman Polanski et de Samantha Geimer ne seront pas entendues : le juge refuse en août 2017 la fin des poursuites contre le cinéaste. La victime déclare publiquement être "profondément déçue" de cette décision : "Qui s'en soucie, je suis juste la victime, je suis insignifiante. Votre impitoyable indifférence à mon égard montre qui vous êtes", ajoute-t-elle.  Les avocats de Polanski reprochent au tribunal de "continuer à étudier une affaire vieille de 40 ans avec un accusé de 84 ans qui a déjà purgé plus de trois fois en détention la peine que cette cour lui avait infligée".
En février 2017, Roman Polanski annonce qu'il souhaite clôturer l'affaire de 1977 et revenir aux Etats-Unis à condition qu'il ne soit pas incarcéré.  Ses avocats soumettent une nouvelle fois que les charges contre leur client soient abandonnées. Quelques mois plus tard, Samantha Geimer va même défendre le cinéaste devant le tribunal de Los Angeles et apporter son témoignage. Cependant, une nouvelle fois, les demandes de Roman Polanski et de Samantha Geimer ne seront pas entendues : le juge refuse en août 2017 la fin des poursuites contre le cinéaste. La victime déclare publiquement être "profondément déçue" de cette décision : "Qui s'en soucie, je suis juste la victime, je suis insignifiante. Votre impitoyable indifférence à mon égard montre qui vous êtes", ajoute-t-elle.  Les avocats de Polanski reprochent au tribunal de "continuer à étudier une affaire vieille de 40 ans avec un accusé de 84 ans qui a déjà purgé plus de trois fois en détention la peine que cette cour lui avait infligée".
© Paul Buck/AP/SIPA