La beauté sauvera le monde

L'oeuvre de Dostoïevski est traversée d'interrogations majeures mais ouvre la possibilité d'une rédemption

De l'art ou du divin ?

Dans Les Frères Karamazov, Dostoïevski réalise le plus magistral examen de la grande question qui travaille l'humanité, l'existence de Dieu. Pour l'auteur, chrétien, il est clair que sans Dieu, le monde est irrationnel, et que la rédemption n'est possible qu'avec Dieu.

Dans L'Idiot, écrit bien avant, il fait dire au Prince Michkine (le fameux "idiot"), "La beauté sauvera le monde" et là encore il faut entendre le mot beauté comme paré d'un caractère divin.

Au delà, on peut rejoindre le romancier russe en acceptant l'idée d'une transcendance par l'art, comme possibilité de dévoilement, au moins partiel, du mystère fondamental.

Quant à "sauver le monde", c'est évidemment chez Dostoïevski une référence à l'Apocalypse, mais qu'on peut tout à fait prendre très métaphoriquement.

De l'art ou du divin ? Dans Les Frères Karamazov, Dostoïevski réalise le plus magistral examen de la grande question qui travaille l'humanité, l'existence de Dieu. Pour l'auteur, chrétien, il est clair que sans Dieu, le monde est irrationnel, et que la rédemption n'est possible qu'avec Dieu. Dans L'Idiot, écrit bien avant, il fait dire au Prince Michkine (le fameux "idiot"), "La beauté sauvera le monde" et là encore il faut entendre le mot beauté comme paré d'un caractère divin. Au delà, on peut rejoindre le romancier russe en acceptant l'idée d'une transcendance par l'art, comme possibilité de dévoilement, au moins partiel, du mystère fondamental. Quant à "sauver le monde", c'est évidemment chez Dostoïevski une référence à l'Apocalypse, mais qu'on peut tout à fait prendre très métaphoriquement.
© L'Internaute Magazine/Gallimard