Rien ne saurait arriver, sans qu'il y ait une cause

Pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien ? Et pourquoi les choses sont-elles comme elles sont ? Parce qu'une raison suffisante procède de toute chose

Toujours une raison suffisante

Il s'agit finalement de poser deux questions fondamentales : pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien ? (le rien étant tellement plus économe et simple) et par la suite : puisque les choses existent, pourquoi sont-elles comme elles sont ?

C'est pourquoi Leibniz énonce son "principe de la raison suffisante", qui érige la causalité en loi. Remontant la généalogie des causes, le philosophe aboutit à Dieu, et adresse la question : pourquoi, si Dieu existe, le mal est-il autant présent dans le monde ?

Sa réponse, sans nier le mal, le replace dans un dessein plus large : "Les défauts apparents du monde entier (...) relèvent sa beauté bien loin de la diminuer" écrit-il.

Leibniz fut ainsi jugé, probablement à tort, comme un optimiste excessif : Voltaire le caricaturera dans Candide sous les traits de Pangloss.

 
Toujours une raison suffisante Il s'agit finalement de poser deux questions fondamentales : pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien ? (le rien étant tellement plus économe et simple) et par la suite : puisque les choses existent, pourquoi sont-elles comme elles sont ? C'est pourquoi Leibniz énonce son "principe de la raison suffisante", qui érige la causalité en loi. Remontant la généalogie des causes, le philosophe aboutit à Dieu, et adresse la question : pourquoi, si Dieu existe, le mal est-il autant présent dans le monde ? Sa réponse, sans nier le mal, le replace dans un dessein plus large : "Les défauts apparents du monde entier (...) relèvent sa beauté bien loin de la diminuer" écrit-il. Leibniz fut ainsi jugé, probablement à tort, comme un optimiste excessif : Voltaire le caricaturera dans Candide sous les traits de Pangloss.  
© L'Internaute Magazine/Le Monde de la Philosophie