L'amour ou la misogynie

Les femmes au centre de l'oeuvre baudelairienne - Peinture des "Fleurs du Mal", 1857. © MARY EVANS / SIPA
Aucun poète n'a jamais mieux parlé des femmes que Baudelaire. Dans "Les Fleurs du Mal", on retrouve des passages dédiés à des femmes aimées, telle que Jeanne Lemer, Marie Daubrun ou encore Mme Sabatier. Il les sublime. Mais, paradoxalement, Baudelaire formule aussi de terribles pensées envers la gente féminine.

Baudelaire serait aujourd'hui traité de misogyne. Dans son essai "Mon cœur mis à nu", certains passages heurtent. "La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable." "J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. Quelle conversation peuvent-elles avoir avec Dieu ?" "La femme ne sait pas séparer l'âme du corps. Elle est simpliste, comme les animaux. — Un satirique dirait que c'est parce qu'elle n'a que le corps".
Aucun poète n'a jamais mieux parlé des femmes que Baudelaire. Dans "Les Fleurs du Mal", on retrouve des passages dédiés à des femmes aimées, telle que Jeanne Lemer, Marie Daubrun ou encore Mme Sabatier. Il les sublime. Mais, paradoxalement, Baudelaire formule aussi de terribles pensées envers la gente féminine. Baudelaire serait aujourd'hui traité de misogyne. Dans son essai "Mon cœur mis à nu", certains passages heurtent. "La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable." "J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. Quelle conversation peuvent-elles avoir avec Dieu ?" "La femme ne sait pas séparer l'âme du corps. Elle est simpliste, comme les animaux. — Un satirique dirait que c'est parce qu'elle n'a que le corps".
© MARY EVANS / SIPA