L'ivresse révolutionnaire

Baudelaire crie qu'il faut "fusiller le général Aupick !" © Wong Yu Liang / 123RF
À la grande surprise de son entourage, Baudelaire s'engage aux côtés des révolutionnaires de 1848 (qui souhaitent la fin de la monarchie). Le voilà prêt, lui, le dandy chic, à défendre le peuple. Charles exhorte les insurgés à fusiller son beau-père, le général Aupick, devenu commandant de l'École polytechnique.

Mais la haine qu'il porte à son beau-père, personnage rigide aux antipodes de la liberté que Charles revendique, n'explique qu'en partie son engagement politique. Il lit énormément et commence à s'approprier la pensée socialiste et les idées de Swedenborg, Fourier, Proudhon.

Baudelaire confessera cependant des années plus tard, dans "Mon cœur mis à nu", qu'aucune conviction ne l'animait lors des journées de 1848, seule l'ivresse révolutionnaire l'attirait.
À la grande surprise de son entourage, Baudelaire s'engage aux côtés des révolutionnaires de 1848 (qui souhaitent la fin de la monarchie). Le voilà prêt, lui, le dandy chic, à défendre le peuple. Charles exhorte les insurgés à fusiller son beau-père, le général Aupick, devenu commandant de l'École polytechnique. Mais la haine qu'il porte à son beau-père, personnage rigide aux antipodes de la liberté que Charles revendique, n'explique qu'en partie son engagement politique. Il lit énormément et commence à s'approprier la pensée socialiste et les idées de Swedenborg, Fourier, Proudhon. Baudelaire confessera cependant des années plus tard, dans "Mon cœur mis à nu", qu'aucune conviction ne l'animait lors des journées de 1848, seule l'ivresse révolutionnaire l'attirait.
© Wong Yu Liang / 123RF