Le scandale des Fleurs du Mal

Baudelaire offre un exemplaire des "Fleurs du Mal" à son notaire et ami, M. Ancelle. © GINIES / SIPA
Le recueil des "Fleurs du Mal" est censuré lors de sa parution en juin 1857. L'œuvre choque par son inspiration maléfique, le caractère morbide, sensuel ou charnel des poèmes ou encore par son ignorance de la morale religieuse.

Rien n'est vulgaire ni obscène pour Baudelaire, à la recherche du Beau. "Ma plume peut décrire l'immonde mais c'est son devoir de le retranscrire d'une belle manière".

N'ayant pas la même vision de la beauté, le procureur Ernest Pinard condamne le poète et ses éditeurs pour "outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs". Six poèmes sont enlevés, Baudelaire doit payer 300 francs et se voit privé de ses droits civiques. Il faudra attendre près d'un siècle pour que la justice annule la condamnation du recueil, en 1949.
Le recueil des "Fleurs du Mal" est censuré lors de sa parution en juin 1857. L'œuvre choque par son inspiration maléfique, le caractère morbide, sensuel ou charnel des poèmes ou encore par son ignorance de la morale religieuse. Rien n'est vulgaire ni obscène pour Baudelaire, à la recherche du Beau. "Ma plume peut décrire l'immonde mais c'est son devoir de le retranscrire d'une belle manière". N'ayant pas la même vision de la beauté, le procureur Ernest Pinard condamne le poète et ses éditeurs pour "outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs". Six poèmes sont enlevés, Baudelaire doit payer 300 francs et se voit privé de ses droits civiques. Il faudra attendre près d'un siècle pour que la justice annule la condamnation du recueil, en 1949.
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