Les grands moments de l'histoire de la photographie 1840 : la photo devient reproductible

de l'épreuve positive directe à la reproduction de négatifs.
De l'épreuve positive directe à la reproduction de négatifs. © L'Internaute

Le calotype

Parallèlement à Niépce et Daguerre, l'Anglais William Henry Fox Talbot mène des recherches sur un procédé négatif avec du papier enduit de chlorure d'argent qu'il cire ensuite pour le rendre transparent. Appelé "calotypie" cette technique permet la multi-diffusion des images par tirage contact. Les photos ainsi obtenues sont certes granuleuses et floues par rapport à un daguerréotype, mais elles ont le gros avantage d'être reproductibles.
Son procédé n'est divulgué que tardivement en France, en 1857
portrait de famille, collodion, négatif
Portrait de famille, collodion, négatif © Anonyme, Musée français de la photographie

Le négatif sur verre

En 1851, un nouveau procédé au collodion humide (négatif sur verre) remplace le daguerréotype et le calotype, trop fragiles ou compliqués à mettre en œuvre. Les plaques ne peuvent toujours pas se préparer à l'avance mais sont beaucoup plus stables que le papier. Et malgré un matériel lourd et complexe à manipuler - il pèse 50kg et nécessite des connaissances de chimiste - il entraîne une baisse des prix et une hausse de l'intérêt du public.