Juan Manuel Fangio enlevé par Castro

Juan Manuel Fangio (à gauche) discutant avec Stirling Moss lors des 12 heures de Sebring en 1957. © Louis Galanos

Auréolé de ses 5 titres de champion du monde de Formule 1, Juan Manuel Fangio se rend en février 1958 au Grand Prix de Cuba. Mais, la veille de la course, l'Argentin est kidnappé dans le hall de son hôtel par des guérilleros cubains.

Dirigés à distance par Fidel Castro, réfugié dans les montagnes de Sierra Maestra, les membres du Mouvement du 26 juillet (M26) s'emparent de l'icône pour délivrer leur message : il est inadmissible qu'une telle compétition ait lieu dans un pays en proie à une pauvreté galopante, dirigé d'une main de fer par le dictateur Fulgencio Batista.

Libéré 26 heures après le rapt, devant l'ambassade argentine de La Havane, Juan Manuel Fangio affirmera avoir été bien traité par ses kidnappeurs. Un an et demi plus tard, El Maestro recevra une invitation officielle de Fidel Castro, arrivé au pouvoir après avoir renversé le régime de Batista.

Auréolé de ses 5 titres de champion du monde de Formule 1, Juan Manuel Fangio se rend en février 1958 au Grand Prix de Cuba. Mais, la veille de la course, l'Argentin est kidnappé dans le hall de son hôtel par des guérilleros cubains. Dirigés à distance par Fidel Castro, réfugié dans les montagnes de Sierra Maestra, les membres du Mouvement du 26 juillet (M26) s'emparent de l'icône pour délivrer leur message : il est inadmissible qu'une telle compétition ait lieu dans un pays en proie à une pauvreté galopante, dirigé d'une main de fer par le dictateur Fulgencio Batista. Libéré 26 heures après le rapt, devant l'ambassade argentine de La Havane, Juan Manuel Fangio affirmera avoir été bien traité par ses kidnappeurs. Un an et demi plus tard, El Maestro recevra une invitation officielle de Fidel Castro, arrivé au pouvoir après avoir renversé le régime de Batista.
© Louis Galanos