Petits et grands scandales de la Formule 1
Depuis sa création en 1950, le championnat du monde de Formule 1 a déchaîné les passions, sur les pistes autant qu'en-dehors. On parle toujours du grand "cirque" de la F1 pour évoquer l'omniprésence du danger, le côté glamour de cette discipline, les échanges sulfureux entre ses protagonistes et les formidables sommes d'argent qui circulent dans ce milieu très fermé. Avec un tel cocktail, les controverses trouvent un terreau fertile pour éclore, alimentant ainsi la presse à scandales qui ne manque pas d'en faire ses choux gras. Il y a bien sûr les litiges sportifs, à commencer par les tricheries avérées, les accidents volontaires causés par les pilotes ou les modifications illégales des voitures, parfois opérées avec une telle subtilité qu'elles ne sont jamais prouvées. Ensuite viennent les mensonges pour faire accuser un autre pilote et esquiver soi-même une pénalité, puis les vengeances pures et simples.
Mais les grandes affaires de la Formule 1 ne concernent pas que les coureurs ou les ingénieurs. Comme dans tout bon film à suspense et à grand spectacle, les scandales viennent aussi d'en haut, qu'il s'agisse d'espionnage entre des écuries, d'officiels méprisant les règles de sécurité élémentaires ou des dirigeants aux mœurs sulfureuses. Si certains dossiers prêtent à sourire, d'autres restent douloureusement dans les mémoires quand ils se rapportent au décès d'un pilote ou d'un membre d'équipe. Dans ces cas, ils servent aussi à mettre en lumière des dysfonctionnements pour tenter d'améliorer les conditions de course sans reproduire les mêmes fautes.