Quand la gazelle Marie-José Pérec prend la fuite

Marie-José Pérec expliquera : "J'étais préparée pour une course, pas pour affronter l'Australie entière" © VINCENT THIAN/AP/SIPA
20 septembre 2000, Sydney. Attendue sur la piste des Jeux Olympiques pour défendre son titre sur 400 mètres obtenu quatre ans plus tôt à Atlanta, Marie-José Pérec craque et s'enfuit d'Australie. Elle avait réalisé des Jeux parfaits aux Etats-Unis : porte-drapeau, doublé 200m-400m et première athlète à garder son titre sur cette seconde distance après sa victoire en 1992 à Barcelone. En 2000, au moment d'affronter Cathy Freeman, porte-drapeau australienne, symbole de l'émancipation aborigène, Marie-Jo tente de s'isoler de la pression médiatique, mais celle-ci, accompagnée de menaces, auront raison de sa participation. "La peur de la compétition, je l'ai toujours eue" déclare-t-elle. "C'est un truc dont je savais m'accommoder. (...) En revanche, je ne savais pas gérer les agressions. J'étais préparée pour une course, pas pour affronter l'Australie entière".
20 septembre 2000, Sydney. Attendue sur la piste des Jeux Olympiques pour défendre son titre sur 400 mètres obtenu quatre ans plus tôt à Atlanta, Marie-José Pérec craque et s'enfuit d'Australie. Elle avait réalisé des Jeux parfaits aux Etats-Unis : porte-drapeau, doublé 200m-400m et première athlète à garder son titre sur cette seconde distance après sa victoire en 1992 à Barcelone. En 2000, au moment d'affronter Cathy Freeman, porte-drapeau australienne, symbole de l'émancipation aborigène, Marie-Jo tente de s'isoler de la pression médiatique, mais celle-ci, accompagnée de menaces, auront raison de sa participation. "La peur de la compétition, je l'ai toujours eue" déclare-t-elle. "C'est un truc dont je savais m'accommoder. (...) En revanche, je ne savais pas gérer les agressions. J'étais préparée pour une course, pas pour affronter l'Australie entière".
© VINCENT THIAN/AP/SIPA
Smon Stéphan - Eureka Presse