Romain Buros : qui est l'arrière du XV de France ? Ce que vous ne savez pas sur lui
"Il performe avec son club et lors des entraînements avec nous. Il arrive avec un capital confiance qu'il démontre avec son club et lors des trois semaines d'entrainement. Cette combinaison l'a placé en position de venir chercher le maillot" Tels sont les mots de Fabien Galthié pour expliquer la place de titulaire de l'arrière français Romain Buros face à la Nouvelle Zélande ce samedi 16 novembre.
Mais qui est l'arrière ? Pour les puristes, il est loin d'être un inconnu. Arrière de Bordeaux Bègles, il est l'un des cadres de l'équipe et est titulaire indiscutable. Pourtant, Romain Buros est un produit des Landes. Il a commencé à Aire-sur-l'Adour dès l'âge de 5 ans et n'a plus quitté le monde du rugby depuis cet âge là.
Dès l'âge de 18 ans, il devient professionnel avec la Section paloise. Mais après avoir pris la décision de signer à Bordeaux, il est traité comme "un vilain petit canard" par son club qui le met au placard. Difficile à vivre pour le joueur, particulièrement timide en dehors des terrains du rugby. "Avant, j'avais très peu confiance en moi. Au début, à Aire-sur-l'Adour, je jouais demi d'ouverture car je préférais faire jouer les autres que m'exprimer vraiment. Ce fut difficile d'arriver à l'UBB et de m'y sentir légitime. Je n'étais pas à l'aise dans la communication."
Aucune sélection malgré une présence régulière
International U20, Romain Buros n'a jamais vécu la moindre sélection avec les seniors malgré des présences récurrentes dans des groupes élargis depuis 2021 comme l'a expliqué Fabien Galthié. Une étonnante statistique qui s'explique par la féroce concurrence à son poste. Titulaire donc face à la Nouvelle Zélande, il veut saisir l'occasion. "Je ne m'y attendais pas forcément. Mais c'est quelque chose que je cherche depuis longtemps. Maintenant, il va falloir que je croque dedans à pleines dents parce que je pense que c'est le genre de moment dont il faut profiter. J'ai aussi une équipe expérimentée autour de moi. Je pourrai m'appuyer sur pas mal de monde. […] Avoir la sélection, ce n'est pas la finalité. La finalité, c'est d'être bon sur cette première sélection" a-t-il expliqué au Midi Olympique.