Beloki ne tient pas la route

En 2003, Lance Armstrong remporte son 5e Tour de France, bien aidé par l'abandon de Joseba Beloki. © Pierre Bellamy

En 2003, le Tour du centenaire est aussi celui de la canicule. Paradoxalement, ce sont peut-être les fortes chaleurs de l'été qui ont aidé Lance Armstrong à remporter un cinquième Tour de France. Explications.

L'Américain, qui d'habitude s'envole dans les étapes de montagne, ne parvient pas à écraser la concurrence. Joseba Beloki, coureur espagnol de chez Once, offre notamment une belle résistance : au soir de la 8e étape, après la montée de l'Alpe-d'Huez, il ne concède que 40 secondes de retard sur le leader de l'US Postal, Maillot jaune depuis la veille.

9e étape : bien parti, l'Espagnol chute lourdement à l'approche de Gap (ville d'arrivée). En cause ? Le goudron de la chaussée, qui a fondu sous l'effet du soleil. Le pneu arrière de Beloki, éclaté, entraîne sa perte : de multiples fractures, au fémur, au coude et au poignet contraignent le 2e du classement général à abandonner.

L'image de Lance Armstrong, coupant à travers champs après avoir évité Beloki à terre, marquera profondément cette 100e édition.

En 2003, le Tour du centenaire est aussi celui de la canicule. Paradoxalement, ce sont peut-être les fortes chaleurs de l'été qui ont aidé Lance Armstrong à remporter un cinquième Tour de France. Explications. L'Américain, qui d'habitude s'envole dans les étapes de montagne, ne parvient pas à écraser la concurrence. Joseba Beloki, coureur espagnol de chez Once, offre notamment une belle résistance : au soir de la 8e étape, après la montée de l'Alpe-d'Huez, il ne concède que 40 secondes de retard sur le leader de l'US Postal, Maillot jaune depuis la veille. 9e étape : bien parti, l'Espagnol chute lourdement à l'approche de Gap (ville d'arrivée). En cause ? Le goudron de la chaussée, qui a fondu sous l'effet du soleil. Le pneu arrière de Beloki, éclaté, entraîne sa perte : de multiples fractures, au fémur, au coude et au poignet contraignent le 2e du classement général à abandonner. L'image de Lance Armstrong, coupant à travers champs après avoir évité Beloki à terre, marquera profondément cette 100e édition.
© Pierre Bellamy