Le rescapé de l'Aubisque

Le col de l'Aubisque, passage régulier pour le Tour de France. © Frédéric Loison

En deux jours, Win Van Est a inscrit son nom dans la légende du Tour de France. D'abord au soir du 16 juillet 1951, en devenant le premier Néerlandais à porter le Maillot jaune. Puis le lendemain, en survivant de manière incroyable à une chute de 70 mètres.

L'accident a lieu dans le col pyrénéen de l'Aubisque. Retardé par une ascension difficile (sa première véritable "montagne" en course) et une crevaison, Van Est descend comme un bolide. Par deux fois, il se retrouve à terre.

Lors de sa folle chevauchée, il manque un virage et s'envole dans les airs. Quinze mètres plus bas, il rebondit sur son vélo qui s'est écrasé contre un rocher. Puis sa chute se prolonge sur plusieurs dizaines de mètres...

En pleurs, le Néerlandais hurle pour obtenir de l'aide. Le ravin n'étant pas accessible, des hommes nouent des boyaux les uns aux autres pour remonter le pauvre cycliste. Celui-ci s'en sortira sans aucune fracture !

A noter : le vainqueur du Tour de 1951, Hugo Koblet, chute dans le même col deux ans plus tard, et doit lui aussi abandonner.

En deux jours, Win Van Est a inscrit son nom dans la légende du Tour de France. D'abord au soir du 16 juillet 1951, en devenant le premier Néerlandais à porter le Maillot jaune. Puis le lendemain, en survivant de manière incroyable à une chute de 70 mètres. L'accident a lieu dans le col pyrénéen de l'Aubisque. Retardé par une ascension difficile (sa première véritable "montagne" en course) et une crevaison, Van Est descend comme un bolide. Par deux fois, il se retrouve à terre. Lors de sa folle chevauchée, il manque un virage et s'envole dans les airs. Quinze mètres plus bas, il rebondit sur son vélo qui s'est écrasé contre un rocher. Puis sa chute se prolonge sur plusieurs dizaines de mètres... En pleurs, le Néerlandais hurle pour obtenir de l'aide. Le ravin n'étant pas accessible, des hommes nouent des boyaux les uns aux autres pour remonter le pauvre cycliste. Celui-ci s'en sortira sans aucune fracture ! A noter : le vainqueur du Tour de 1951, Hugo Koblet, chute dans le même col deux ans plus tard, et doit lui aussi abandonner.
© Frédéric Loison