McEnroe - Lendl : Le discret et l'exubérant

Pour McEnroe, Ivan Lendl par ses méthodes d'entraînement modernes a beaucoup fait avancer le tennis. © Yannick Jamot

C'est un record. Ivan Lendl et John McEnroe se sont affrontés 36 fois au cours de leurs carrières, pour 21 victoires du Tchèque et 15 pour l'Américain. En 1983, Lendl est n°1 mondial bien qu'il ait perdu 4 finales du Grand Chelem depuis 1981.

Le point culminant de cette rivalité, c'est la finale de Roland Garros en 1984. Les duels Lendl-McEnroe constituaient une opposition totale : le côté pince-sans-rire, froid, méthodique du joueur de fond de court travailleur, contre l'approche inspirée d'un génie du jeu d'attaque, souvent incontrôlable. L'Américain ne manquait d'ailleurs jamais une occasion de railler le style ennuyeux de son adversaire.

Au terme d'un match acharné, Lendl remporte son premier tournoi majeur. McEnroe, qui menait deux sets à rien, ne s'en remettra jamais. Celui qu'on voyait sûr de lui perd confiance. Il ne remportera plus de tournois du Grand Chelem. Lendl, de son côté, commence un règne de quelques années qui le verra gagner 8 tournois du Grand Chelem. Son seul regret étant de n'avoir jamais pu remporter Wimbledon.

C'est un record. Ivan Lendl et John McEnroe se sont affrontés 36 fois au cours de leurs carrières, pour 21 victoires du Tchèque et 15 pour l'Américain. En 1983, Lendl est n°1 mondial bien qu'il ait perdu 4 finales du Grand Chelem depuis 1981. Le point culminant de cette rivalité, c'est la finale de Roland Garros en 1984. Les duels Lendl-McEnroe constituaient une opposition totale : le côté pince-sans-rire, froid, méthodique du joueur de fond de court travailleur, contre l'approche inspirée d'un génie du jeu d'attaque, souvent incontrôlable. L'Américain ne manquait d'ailleurs jamais une occasion de railler le style ennuyeux de son adversaire. Au terme d'un match acharné, Lendl remporte son premier tournoi majeur. McEnroe, qui menait deux sets à rien, ne s'en remettra jamais. Celui qu'on voyait sûr de lui perd confiance. Il ne remportera plus de tournois du Grand Chelem. Lendl, de son côté, commence un règne de quelques années qui le verra gagner 8 tournois du Grand Chelem. Son seul regret étant de n'avoir jamais pu remporter Wimbledon.
© Yannick Jamot