L'alliance interdite

Le joueur de tennis israélien Amir Hadad aux Etats-Unis en 2007. © Dan McManus

Avant de faire équipe avec Rohan Bopanna, le Pakistanais Aisam-Ul-Haq Qureshi avait déjà bouleversé la diplomatie de son pays en s'associant à Amir Hadad (photo), un joueur de tennis israélien. Les deux hommes avaient participé ensemble à deux tournois du Grand Chelem en 2002.

Malgré une élimination rapide à Wimbledon (3e tour) cette union avait déclenché de vives réactions chez eux, la République islamique du Pakistan n'ayant jamais reconnu officiellement l'Etat d'Israël. Le vice-président de la fédération pakistanaise de tennis avait "conseillé" à Qureshi de renoncer à ce double inédit, sous peine de sanctions. Le ministre des Sports, également, avait dénoncé une alliance "contraire à la morale".

Après un second et dernier double disputé ensemble à l'US Open, le Pakistanais et l'Israélien avaient reçu le prix Arthur Ashe Humanitarian of the Year 2002.

Avant de faire équipe avec Rohan Bopanna, le Pakistanais Aisam-Ul-Haq Qureshi avait déjà bouleversé la diplomatie de son pays en s'associant à Amir Hadad (photo), un joueur de tennis israélien. Les deux hommes avaient participé ensemble à deux tournois du Grand Chelem en 2002. Malgré une élimination rapide à Wimbledon (3e tour) cette union avait déclenché de vives réactions chez eux, la République islamique du Pakistan n'ayant jamais reconnu officiellement l'Etat d'Israël. Le vice-président de la fédération pakistanaise de tennis avait "conseillé" à Qureshi de renoncer à ce double inédit, sous peine de sanctions. Le ministre des Sports, également, avait dénoncé une alliance "contraire à la morale". Après un second et dernier double disputé ensemble à l'US Open, le Pakistanais et l'Israélien avaient reçu le prix Arthur Ashe Humanitarian of the Year 2002.
© Dan McManus