La "petite folie" de Léon Marchand après son triomphe aux JO
La vie de Léon Marchand a changé depuis le mois d'août 2024 et son triomphe ultra-médiatisé aux JO de Paris dont il a été la grande star française du haut de ses 5 médailles, dont 4 titres en individuel (or sur 400m 4 nages, 200m 4 nages, 200m papillon et 200m brasse). Il a fallu au Toulousain composer avec cette nouvelle célébrité, une difficulté pour celui décrit comme plutôt taiseux et discret.
Le choix a donc été simple : quitter rapidement la France, d'abord pour des vacances puis un long périple en Australie où il a rejoint le groupe du réputé coach australien Dean Boxall, entraîneur de la star australienne Ariarne Titmus. Depuis le printemps, Léon Marchand a retrouvé son coach américain Bob Bowman à Austin dans l'optique de préparer les Mondiaux de Singapour où il s'aligne "seulement" sur 200m 4 nages et 400m 4 nages.
Cette nouvelle vie a tout de même été accompagnée de nouvelles obligations... et de nouveaux contrats lucratifs. Ambassadeur LVMH puis Oméga et Louis Vuitton depuis le début de l'année 2024, Léon Marchand est depuis peu l'égérie de Nike. "Léon Marchand peut demander plus de un million par an par contrat : certains se sont positionnés sur ces montants", avait ainsi affirmé un expert dans les colonnes de La Tribune fin 2024.

De quoi s'offrir quelques extras ? Visiblement pas le genre du personnage même si ses proches ont récemment concédé une petite folie au soir de son premier sacre olympique à Paris. Alors qu'il bénéficiait d'un discret appartement à deux pas de La Défense Arena pour limiter les longs trajets vers le village olympique de Saint-Denis, Léon Marchand avait aussi son cuisinier attitré pendant les Jeux via des menus strictement concoctés par une nutritionniste de l'Insep, Charline Courtois... "Il n y a pas eu énormément de corrections de sa part", a glissé la diététicienne nutritionniste à L'Equipe."J'ai juste eu à réadapter le mode de cuisson d'un ou deux plats qu'il trouvait trop gras et trop longs à digérer"...
Pas de véto donc sauf le soir de la finale du 400m 4 nages ! Si le menu initial prévoyait notamment une tortilla de pommes de terres et des haricots verts ainsi qu'un riz au lait sans sucre et des nectarines rôties en dessert, Léon Marchand, tout juste paré d'or, a ce soir là fait une entorse à son régime de champion.
"Il me dit : franchement, finalement, je me ferais bien un bon burger", se souvient, toujours dans les colonnes de L'Equipe, Rémi Duhautois, directeur du haut niveau à la Fédération française de natation et chargé de veiller sur le champion durant la semaine olympique. "J'ai appelé et on a changé tout de suite."
"C'est vrai qu'il y a eu quelques burgers et quelques nouilles sautées qui sortaient de la liste. Et parfois très tard mais il avait la dalle, il fallait qu'il mange. C'était avec plaisir. Avec ce qu'il nous faisait vivre, je ne pouvais pas dire non", glisse David Dalmas, le chef du restaurant "Les Bambins" chargé des livraisons. Deux jours plus tard, Léon Marchand réalisait un historique doublé en une heure sur 200m papillon et 200m brasse. Signe que le burger avait été bien digéré...