Choisir et utiliser un cardiofréquencemètre Connaître ses limites
Pour éviter de "se mettre dans le rouge" et "franchir certaines limites fatales", le cardiofréquencemètre est le compagnon idéal pour tous les sportifs.
Gilles s'en est rendu compte : "Mon plafond de rythme cardiaque recommandé est assez bas (145) et le petit outil me permet de savoir où j'en suis. Et souvent, en montagne, je flirte avec les 155-160... Je sais donc qu'il est temps de souffler, alors que mon ressenti ne m'alerte pas forcément".
Cet avantage est aussi souligné par Jean-Christophe, qui apprécie d'avoir "des données plus techniques" sur sa forme que simplement des sensations. "Par exemple, si j'ai l'impression de forcer et d'être à fond, et que mon cardio m'indique une fréquence base, ça me motive pour me dire que ça va !"
Une alerte sonore pour vous guider
Le cardiofréquencemètre calcule en direct le niveau d'intensité de votre effort. Si vous êtes en sur-régime, un bip sonore vous le signale immédiatement. Cet appareil est donc d'autant plus important pour les sportifs ayant la quarantaine ou plus, qui doivent ménager leur cœur.
Le cardiofréquencemètre est utile pour les sportifs ayant la quarantaine ou plus, qui doivent ménager leur cœur
Il existe une autre façon de détecter un sur-entraînement, avant l'effort cette fois. Calculez votre fréquence cardiaque au repos, chaque matin pendant une semaine. Il suffit de rester allongé au réveil, sans rien faire, et de mesurer sa FC pendant une minute. Comparez les résultats quotidiens : si jamais le rythme augmente de plus de 5 pulsations par minute sur une semaine, c'est mauvais signe. Baissez le pied.